Comment choisir une formation de maquillage professionnel de qualité ?
25 juin 2025
25 juin 2025
Le maquillage professionnel s’impose aujourd’hui comme un secteur dynamique, en lien avec des univers variés : mode, audiovisuel, spectacle, beauté, photographie, et même paramédical. En France, l’industrie cosmétique représente la 1 filière exportatrice mondiale avec plus de 15,7 milliards d’euros d’exportations en 2022 (source : FEBEA), et la demande en maquilleurs qualifiés n’a cessé de croître, portée par la diversification des plateformes (télévision, réseaux sociaux, cinéma).
Se former dans le maquillage permet d'accéder à des métiers techniques mais aussi créatifs. Pourtant, face à la multitude de formations proposées, il devient essentiel de bien choisir son cursus pour garantir son insertion professionnelle. Plusieurs options s’offrent aux personnes en reconversion comme aux passionné·es souhaitant faire carrière. Certaines se démarquent par leur portée pratique, leur reconnaissance, ou la qualité de leur réseau d’anciens élèves.
En France, aucun diplôme d’État n’est exigé pour exercer en tant que maquilleur·se professionnel·le, mais plusieurs organismes sont reconnus par la profession.
Ces écoles délivrent généralement un titre inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), ce qui garantit une certaine reconnaissance dans le milieu professionnel (France Compétences).
Attention : ces centres doivent être référencés au DataDock et souvent répertoriés par la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle).
Les meilleurs cursus multiplient les pratiques en conditions réelles : séances photo, défilés, tournages, projets avec de véritables modèles. Un stage professionnel ou une alternance valide souvent la formation et facilite l'accès au marché du travail. Selon une enquête de l’ONISEP, 94% des diplômé·es des écoles spécialisées accèdent à un premier emploi dans les 6 mois (ONISEP, étude 2021).
L’accès au marché se joue largement sur la qualité du réseau :
En 2023, le Festival de Cannes a mobilisé plus de 70 maquilleurs issus de cinq écoles partenaires pour tous les ateliers beauté et FX – preuve de l’importance de l’insertion par des partenaires prestigieux (source : Festival de Cannes).
Plus de 40% des nouveaux diplômés en maquillage se spécialisent sur l’une de ces niches dans les deux ans suivant la sortie d’école (FSBM, 2022).
Pour se repérer sur la qualité de l’école, vérifier également la présence de partenariats avec des acteurs majeurs de la cosmétique (L’Oréal, Make Up For Ever, Chanel) ou des studios (Netflix, sociétés de production TV).
Les frais d’une formation varient entre 3 000 et 12 000 euros pour un cursus complet de 6 à 12 mois, auxquels peuvent s’ajouter achat de matériel, livres et déplacements. Plusieurs aides existent :
Les écoles les plus reconnues proposent souvent des conventions de stage rémunérées, permettant un complément de revenus pour financer la fin du cursus.
Pour ceux qui disposent déjà d’un bagage artistique ou d’une expérience voisine (esthétique, coiffure, photographie), il existe des passerelles vers des formations courtes (3 à 12 semaines), notamment pour l’apprentissage des tendances ou des techniques FX avancées. Les plateformes comme Udemy ou Skillshare permettent un perfectionnement sur des modules précis, mais peu sont éligibles RNCP ou reconnues par l’industrie en France.
Encore peu cotée mais appelée à croître, la formation numérique permet aussi d'intégrer de nouvelles compétences, à condition d’associer ces modules à des stages terrain.
Plusieurs études montrent que le métier de maquilleur·se professionnel·le est appelé à évoluer d’ici à 2030, avec une augmentation de l’emploi indépendant (+22%, source INSEE 2023) et une polycompétence grandissante (maquillage, conseils, médias sociaux, gestion de l’image). De nouvelles passerelles s’ouvrent où la polyvalence technique, la capacité à s’auto-promouvoir (Instagram, TikTok), et l’expertise sur les problématiques éthiques (vegan, éco-responsable) deviennent centrales.
Le développement du "clean beauty", des produits non testés sur les animaux, et de l’offre pour toutes les carnations irrigue fortement le secteur de la formation, obligeant les écoles à réactualiser leurs référentiels chaque année. Cela se traduit par de nouveaux modules, intégrant bioéthique, sécurité sanitaire, ou maquillage pour la diversité corporelle.
Rester curieux sur les innovations, fréquenter les événements du secteur, et dialoguer avec les anciens élèves constitueront autant de leviers pour trouver la formation adaptée à ses envies, ses contraintes et sa stratégie d'insertion professionnelle.